Ribavirin injection meloset

Ceci a été associé à une myélotoxicité chez les patients traités par l'azathioprine. Compte tenu du risque tératogène de la ribavirine, les comprimés ne doivent pas être cassés, ni écrasés. Des formulations orales de la ribavirine en monothérapie ont fait l'objet de plusieurs essais cliniques dans le traitement de l'hépatite chronique C. Les résultats de ces études ont montré que la ribavirine en monothérapie ne permettait pas d'éliminer le virus de l'hépatite C (ARN du VHC) ni d'améliorer l'histologie hépatique après 6 à 12 mois de traitement et 6 mois de suivi. Tableau 2. L'efficacité de l'association thérapeutique a également été confirmée par le taux de réponses en fonction du génotype ou de la charge virale initiale du VHC. Les anomalies hématologiques observées pendant les 20 premières semaines de l'étude ont inclus : une anémie (26 % des patients avaient un taux d'hémoglobine < 10 g/dl), une neutropénie (30% avaient un nombre absolu de neutrophiles < 750/mm3) et une thrombopénie (13 % avaient une numération plaquettaire < 50 000/mm3) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Cette interaction n'est pas considérée comme cliniquement significative. Les posologies recommandées (ajustées en fonction du poids < ou ≥ 75 kg) de ribavirine entraînent des augmentations importantes des concentrations plasmatiques de ribavirine chez les patients insuffisants rénaux. Dans les cas où le bénéfice de l'association de RIBAVIRINE MYLAN avec l'azathioprine justifie le risque potentiel, il est recommandé de surveiller étroitement les paramètres hématologiques durant l'association à l'azathioprine afin d'identifier les signes de myélotoxicité lesquels imposeront l'arrêt de ces médicaments (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

L'état cardiaque doit être évalué avant le début du traitement et surveillé pendant le traitement ; au moindre signe de dégradation, le traitement doit être arrêté (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Modification de la posologie en cas d'effets indésirablesLa modification de la posologie de RIBAVIRINE MYLAN dépend des médicaments utilisés en association. Le mécanisme par lequel la ribavirine associée au peginterféron alfa‑2a ou à l'interféron alfa-2a exerce ses effets contre le VHC est inconnu. Jusqu'à 2 % des patients ont présenté une élévation des ALAT qui a conduit à une modification de la dose ou à l'arrêt du traitement. Une étude publiée sur un petit effectif de patients, n'ayant jamais été traités (N = 40), a donné des résultats significatifs avec l'interféron alfa-2a (3 MUI 3 fois par semaine) et la ribavirine (monothérapie 6 % vs association 48 %, p<0,04). [2] Chez les patients recevant une dose de 800 mg (< 65 kg) - 1000 mg (65-80 kg) - 1200 mg (81‑105 kg) ou 1400 mg (> 105 kg), la première réduction de la dose de RIBAVIRINE MYLAN sera de 200 mg/jour (à l'exception des patients recevant 1400 mg où la réduction de la dose sera de 400 mg/jour). Les concentrations d'hémoglobine doivent être surveillées de façon intensive pendant le traitement et des actions correctives doivent être entreprises si nécessaire (voir rubrique Posologie et mode d'administration et rubrique Propriétés pharmacocinétiques). La prudence est donc nécessaire lors du traitement de patients ayant un faible taux de CD4. Le traitement par interféron a été associé à des diminutions du nombre absolu de CD4 dans les 4 premières semaines de traitement, sans entraîner de diminution du pourcentage de CD4. Lors des études chez l'animal, la ribavirine a entraîné des modifications du sperme à des doses infracliniques. L'adjonction de RIBAVIRINE MYLAN et d'un traitement par interféron à un traitement antirétroviral HAART doit être réalisée avec précaution (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Des cas d'insuffisance hépatique fatale, ainsi que de neuropathie périphérique, de pancréatite et d'hyperlactatémie symptomatique ou d'acidose lactique ont été rapportés lors de l'utilisation conjointe avec la ribavirine. La ribavirine est un analogue nucléosidique de synthèse, qui a montré in vitro une activité à l'égard de certains virus à ADN et à ARN. Tableau 3 Modifications de la posologie en cas d'insuffisance rénaleAlterner les doses, 200 mg et 400 mg un jour sur deuxLe traitement doit être instauré (ou poursuivi si l'insuffisance rénale se manifeste au cours du traitement) avec une prudence extrême, et une surveillance intensive du taux d'hémoglobine, impliquant si nécessaire une action corrective, doit être effectuée durant toute la période de traitement (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Aucune manifestation apparente d'interaction médicamenteuse n'a été observée dans une sous-étude pharmacocinétique réalisée chez 47 patients co-infectés par le VIH et le VHC ayant reçu 12 semaines de traitement. Ceux-ci incluent :Avant l'initiation du traitement, se référer au RCP des autres médicaments utilisés en association pour les détails sur les recommandations de suivi et de prise en charge de ces effets indésirables. Dans les groupes association et interféron seul, les taux de réponses prolongées étaient respectivement de 28 % versus 0 % chez les patients infectés par le VHC de génotype 1 et de 58 % versus 8 % chez les patients infectés par le VHC de génotype non-1. Les examens de laboratoire sont à effectuer aux semaines 2 et 4 du traitement, puis périodiquement en fonction de l'état clinique.